Onirie
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 Dol Oris, jeune nobliau aventureux

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AuteurMessage
Dol Oris
Tisseur de Rêves ou d'Ephémères

Dol Oris


Nombre de messages : 8
Age : 43
Je suis : Un ventre sur gelée intergalactique !
Je suis membre de : l'Eionir ?
Nature & particularité(s) : Chevalier autoproclamé de la langue française, sur le déclin.
Conception particulière du mot "simplicité".
Rôliste, gamer, chiant mais pas contrariant.
Date d'inscription : 31/08/2009

Songe esquissé
Race & Aptitudes: Humain
Nom du perso: Dol Oris
Idéologie: ¤ Pao ¤

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MessageSujet: Dol Oris, jeune nobliau aventureux   Dol Oris, jeune nobliau aventureux EmptySam 26 Sep 2009 - 1:33


    - Comment vous nomme-t-on déjà ?

    Comment l’on m’appelle, doux Orphéem ? M’avez-vous déjà oublié, vous que l’on nomme et vénère de tant de noms en ces lieux ?
    Las ! Je ne peux vous en vouloir. Je ne suis qu’un Ephémère parmi d’autres. Et vous en voyez tant ! Sans doute, quand bien même serai-je ici depuis toujours, vous m’oublieriez finalement.

    Je ne peux que vous répondre de bon gré : je m’appelle Dol, et mes parents m’ont légué le nom d’Oris.


    - Ah oui ! Je crois que ça me revient ! Ou peut-être pas.
    Je sais que cela paraît impoli, mais selon vous, vous auriez et feriez quel âge ?

    Mon âge... Ah oui. Je coirs m’en souvenir. Tout se fait si flou, ici. Mais je dois, je devrais encore avoir près de seize ans. C’était, du moins, mon âge dans le monde des hommes. Le monde des Ephémères ne me l’a pas encore pris.


    - Vous savez en ce moment -la fatigue sans doute- ma vue baisse. Vous pourriez vous décrire, vous seriez un amour !

    Ma bonne éducation m’impose une certaine gêne à vous répondre, mais soit. Il serait plus impoli de rester coi que de parler de moi-même.

    Je me sais assez petit, et de frêle charpente. Ma peau est pâle, et j’ai les yeux de ma mère : très bleus, presque violets. Les cheveux d’ébène de mon père encadrent mon visage, qui n’est pas encore celui d’un homme : vous ne verrez nul commencement du moindre poil de barbe. Un détail, cependant : la mèche blanche qui part du côté droit de mon crâne, ajoute une pointe de raffinement à ma chevelure, tout en jurant avec la symétrie de mon apparence. C’est une blessure d’enfant qui en est la cause : cette pigmentation ne m’est pas originelle.

    Ma peau est très pâle, pour avoir longtemps passé mes jours en étude, et l’avoir insuffisamment offerte au fardeau de la lumière du jour.
    J’ai le port altier, les épaules menues, mais droites, et le pas sur. Mon éducation m’a enseigné la dignité par la prestance, du moins par l’attitude, à défaut de l’ampleur.

    Mes parents me trouvaient beau ; mes serviteurs, trop enfantin ; je n’en sais rien, pour ma part. Ascendants comme serviteurs ont pensées et paroles faussées, en la matière, par le parti-pris ou la jalousie. J’oublierai mes attraits sans doute, tout comme le reste, avant de les avoir reconnus pour ce qu’ils sont réellement.


    - Mmmh, et là Orphéem affiche un air suspicieux, Auriez-vous des... aptitudes particulières ?

    * Dol sourit. *

    Je ne change pas plus le plomb en or que le Léthée ne se change en pommes. Mais un jour, une diseuse de bonne aventure m’a jeté un regard noir. Lui demandant pour le quoi de son affliction, et la payant en or pour son information, elle me révéla un conte peu crédible, selon lequel mon esprit était un vase clos pour elle, alors que d’autres étaient tels des jarres percées auxquelles elle pouvait boire.

    Je ne sus, et ne sais encore, si elle me dit la vérité, mais lui laissai néanmoins sa pièce d’or.


    - Vous êtes du coin? Et si vous ne l'êtes pas, depuis combien de temps vivez-vous ici ?

    Je suis d’ici et d’ailleurs. J’ai perdu tout foyer bien avant que d’échouer ici, et m’en accommode. L’Eionir me fascine : c’est un bien bel endroit pour disparaître !
    Mais je ne disparaîtrai pas sans vivre ; et vivrai en partageant, avec lui comme avec les autres, ceux qui le peuplent

    J’ai donc voyagé. Combien de jours, je ne saurai le dire ! J’ai du tourner en rond autour du Judecca, par le Nifflheim et aux bords de l'Océanide, quelques mois, ou années. Les jours n'en sont pas, et je ne grandis plus ; mes repères du présent s'étiolent. Mais oui, un certain temps, assurément : assez pour avoir des repères, et me retrouver si d'aventure l’on m'égare.

    Je peux dorénavant, et sans plus d’orgueil que de modestie, me considérer de ces lieux plus que de tout autre. Après tout, ce sera-t-il pas notre tout dernier repos, si nous ne devons qu’oublier ce que nous sommes ?


    - Vos tendances Politiques/courants de pensées ici ?

    Ah, la pensée... Quelle pensée délicieuse, que celle d’une pensée ou d’une politique !
    J’ai trop longtemps vécu en l’Eionir pour l’Eionir : ma curiosité est lasse, sinon d’être rassasiée. J’aimerais m’attacher aux Paos, et goûter un peu la fraternité d’une vie plus sociale.


    - Et sinon, vous vous souvenez de beaucoup de choses ?
    Un meilleur souvenir ? Un pire ?

    Des souvenirs... Oui, il me reste les deux plus précieux de ma vie.

    Mon plus beau souvenir fut certainement celui d’un cadeau simple de mes parents. Une cane, ouvragée, magnifique, élégante et discrète, recélant une lame fine telle qu’un modeste bretteur comme moi n’aurait pu la désirer dans ses fantasmes ! La marque de leur amour, plus que de toute autre chose, et l’incarnation d’une beauté artistique achevée. Vraiment, ce fut un beau jour que cet anniversaire.

    Mon pire souvenir fut celui d’une bagarre d’enfant. J’en ai retiré une longue convalescence, des semaines entre la vie et la mort, ainsi que cette fameuse mèche blanche.
    C’est fou ce que le hasard peut marquer une vie.


    - Quelque chose que vous voudriez vraiment oublier? Et vraiment vous rappeler ?

    Oublier ? Je ne veux rien oublier. Pas même la perte de ma fortune, de mes parents, l’incendie de notre demeure, mes jours d’errance, la pauvreté après la richesse, les ciel étoilé après les draps de soie.

    Non. Je ne veux rien oublier.

    Ou plutôt si, peut-être. Le souvenir pénible d’un sanglot d’enfant. Mais en échange, je garderai toujours, en mon coeur, l’éclat de la lune sur notre tour en flamme, et l’effondrement du passé, et cette vie nouvelle et âpre qui m’attendait.


    - A votre avis, comment se souviendra-t-on de vous ? C'est ainsi que vous l'auriez voulu?

    L’on se souviendra certainement de moi comme d’un solitaire coincé et maniéré. J’aimerais mieux que l’on se rappelle de moi comme du dernier des Oris : un noble, même si désargenté.


    -Par Morphée, il faut que j' y aille, j' ai été très heureux de faire à nouveau votre rencontre ! Si je n' étais pas en Eionir, je croirais perdre la tête !
    A propos, avez-vous d' autres choses à me révéler ?

    Révéler ? Mais Orphéem, que pourrais-je vous révéler ?
    Si seulement, par contre vous me disiez où trouver des compagnons qui...
    Ah ? Mais vous êtes déjà parti, et je parle seul au vent qui vous emporte.

    Jamais deux sans trois, Orphéem. Nous nous reverrons un jour, peut-être.
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