Onirie
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 Prince, Magicien à l'aile unique et au dragon certain

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AuteurMessage
Prince
¤ Magicien mémorable, à plumer ¤
Prince


Nombre de messages : 6
Je suis : tout à fait convenable, si-si.
Je suis membre de : Terres lointaines à peine foulées.
Nature & particularité(s) : Volaille !
Date d'inscription : 18/02/2009

Prince, Magicien à l'aile unique et au dragon certain Empty
MessageSujet: Prince, Magicien à l'aile unique et au dragon certain   Prince, Magicien à l'aile unique et au dragon certain EmptyMer 18 Fév 2009 - 20:26

    - Comment vous nomme-t-on déjà ?

    "Sa Majesté", "Prince", c'est ainsi qu'il m'interpelle en grondant et soufflant.
    Ma véritable identitée ? Bien sûr que je la connaîs !
    Mais je ne souhaite pas vous la révéler, aussi agréable que vous soyez.Chez un magicien, il ne faut pas se dévoiler trop tôt, ni trop tard, mais très exactement à l'heure.
    D'autres crièrent "charlatan !", d'autres encore parlent de moi comme d'un triste sire.
    Moi, triste ? Vrai que ma vie serait à pleurer... à ce qu'ils disent.
    Et puis... Permettez moi de me gausser un peu, Môssieur Orphéem, mais je n'oublierai que si je le veux. Et ce n'est pas la peine de feindre ce sourire ! Moi aussi je sais faire !
    Car je sais... des choses que vous ignorez, très cher.


    - Ah oui ! Je crois que ça me revient ! Ou peut-être pas.
    Je sais que cela paraît impoli, mais selon vous, vous auriez et feriez quel âge ?


    J'ai l'air jeune. Je le suis immanquablement par rapport à l'éternité, qu'un nouveau né. Et je suis jeune en effet, de ceux qu'on pense ne jamais voir vieillir. Pourtant, je dirai bien qu'en vrai... qu'en réalité, je me situe bien entre... 17 et 40 ans.
    Ce qui est fort jeune dans ma profession.


    - Vous savez en ce moment -la fatigue sans doute- ma vue baisse. Vous pourriez vous décrire, vous seriez un amour !

    C'est idiot, je suis convaincu que vous pouvez me voir. Mais soit. Je ne suis pas très grand pour mon genre, un peu plus grand qu'une femme (une grande !), mais un peu plus petit qu'un homme (un grand!), soit le modeste un mètre soixantedix-sept. Je n'ai pas l'air bien musclé, plus de l'ordre de la crevette que du barbare endimanché, mais soit, j'assume. Je suis plutôt fin, sans être délicat. D'autres diraient que je suis "racé", comme si les hommes pouvaient être purifié d'un sang, comme le serait un vulgaire animal qu'on s'attèle à transformer vers un devenir plus... convenable. A nos yeux seulement. Un port royal (mais sans le groin) et altier (la fierté en constante représentation, à défaut du porte-monnaie), une peau claire, rarement hâlée. Des cheveux...
    Des cheveux...
    Je crois que cela fait partie des choses que j'ai oublié.
    Ainsi, j'ai tendance à varier, au gré de ce dont je crois me souvenir.

    Je vous vois sourire, Orphéem, d'un air entendu ! Je vous l'ai dit pourtant ! Je n'oublie que ce qui ne me paraît pas important.
    Mon apparence est bien le cadet de mes ennuis (car eux, sont toujours à l'aîné), enfin... Continuons donc de jouer à l'aveugle.
    Je sais qu'ils ne sont pas à ras, ni trop long, enfin je crois, ce détail aussi, oscille... et oscillera.

    De grands yeux. Ils sont bleu. Bleu océan.Ils varient et jouent avec le lagon des temps.Très expressif, enfin, pensent-ils. Un nez long et fin, des lèvres plutôt fines, ponctué d'un éternel sourire en coin.
    Du genre bonhomme, du genre charmant et fantaisiste.
    Du genre de l'homme à qui on fera confiance, en la présence duquel, on est en toute aisance. Et son sourire à lui, entendu, compréhensif, rieur.
    Je vous ai déjà dit que j'étais plutôt du genre fin.

    Et ça ?
    Ah, oui. ça.
    Et bien, ça, c'est ce qui me fait office de second bras. Oui, une aîle. Il n'y avait pas de paire en promotion, seulement l'une, alors bon, je me suis dit que c'était une bonne affaire. Vendu !
    Et j'ai donc une aîle à la place d'un bras.
    Blanche, majestueuse, les plumes en sont très douces. Et par l'articulation, on pourrait croire que j'agite mon bras du dessous ! Comme si je me moquais d'un costûme pâré.

    Remarquez... ça m'amuserait.

    Un tatouage sur le mollet, un dragon qui s'enroûle.
    Mais non, _voyons_, il n'a rien de bien particulier.
    Il est juste vivant, comprenez ? Autant que l'immatérialité pourrait l'être. Je vous présente Ëstraë, même si ce n'est sans doute pas sa seule appellation. Nous sommes, comme qui dirait.. lié, par un pacte déraisonnable.

    Et quand il se matérialise ? Ha-ha !
    Il peut être effrayant... et long, terriblement long, la gueule fine, quelques poils argent, des écailles variant du bleu nuit vers le saphir au noir cobalt. Quelques tatouages d'ivoire parsèment ses écailles et surplombent ses grands yeux reptiliens d'ambres.
    Il ressemble à un serpent, surmonté d'épines dorsales antracite aux reflets ivoire. Sa langue est grise, ses crocs bien blanc, et sa queue se termine... par une aîle.
    Oui, une aîle.
    Identique à la mienne, quoi qu'un poil (pardon, plume !) plus sombre.

    - Mmmh, et là Orphéem affiche un air suspicieux, Auriez-vous des... aptitudes particulières ?

    Des dons ? Des pouvoirs ! Ha-ha !
    Vous alors, vous en avez un ! Celui de me faire mourir de rire !
    Je suis magicien. Alors tout ce qui est bizarre, tout l'aléatoire, tout l'étrange irrésolu, c'est mon domaine. Que je pratique, exploite, digère et gengraine.
    Ce dont je suis capable ? De tout artifice du magicien moyen, bien-entendu. Mais ce n'est pas parce que je suis jeune que je ne suis qu'un looser magique, même si je n'ai pas l'expérience de certains de mes maîtres.
    Je suis spécialiste desenvoûtement et des formules. Oh bien sûr, l'Eionir m'en a déjà bouffé quelques unes ! Et il m'arrive de me tromper.
    Un grand malheur pour celui qui est visé. Ou un bonheur. Qui sait ?
    Les sortilèges, ma grandes passion ! Une traînée de mots et de chants, fort peu d'ingrédient si ce n'est d'imaginaire (et créer l'illusion est d'une facilité...). J'en ai un qui est fort utile ici.
    Ha-ha, je vois que vos yeux s'écarquillent !
    Vous vous méfiez... Mais voyez vous, c'est grâce à moi, si certains Ephémères... n'oublient pas.

    Même si l'Eionir reste un rouage implacable... J'arrive à lui voler un peu aussi, en échange de ce qui m'a déjà été pris.
    J'arrive à fixer sur des objets, les souvenirs qui viendraient tant à manquer.
    Mais mon prix est élevé. Très élevé.
    Qui a dit que je faisais dans la charité ?

    Ah, oui. Autre détail, ce n'est pas un don, mais une commodité. Je suis capable de voler. Non pas de la ripaille (quoi que ce ne me soit pas étranger), non, je suis capable de m'élever dans les airs, très vite entouré des vents, mes amants de chaque temps. Il faut bien que cette aîle et Ëstraë me soit d'une quelconque utilité.

    ...Et si ce que je fais venait à être connu ? Oh, ne vous inquiètez pas, c'est comprix dans le lot vendu. A la minute même où le sort sur l'objet est lancé, on oubliera quel est mon rôle. De sorte que je ne sois pas particulièrement... ennuyé.
    Les Créatures ? Ah, oui, ce détail.
    Les Créatures.
    Eh bien. Oui, elles savent. Ce n'est pas pratique. Elles ne m'aiment pas. Mais m'aiment en même temps. Après tout, je ne fais que retarder l'événement. ça leur fait plus de proies.


    - Vous êtes du coin? Et si vous ne l'êtes pas, depuis combien de temps vivez-vous ici ?

    Suffisamment pour en connaître assez. Suffisamment pour avoir déjà été volé. Suffisamment pour l'Eionir, que j'ai maintes fois affronté.
    Pas assez pour avoir tout perdu. Mais déjà trop à mon goût.



    - Vos tendances Politiques/courants de pensées ici ?

    Zoran. Tu sais déjà que je suis l'un de leur membre.


    - Et sinon, vous vous souvenez de beaucoup de choses ?
    Un meilleur souvenir ? Un pire ?


    Mon meilleur souvenir ? Il est peut-être à l'ombre d'une plume ? De celle qui couvre, protège, et porte.
    Un visage -elle est blonde-, une peau pâle, de grands yeux bleu -comme les miens-, je l'appelle "petite", "fragile".
    Mais il se transforme vite en pire, celui-là.
    Ou est-il juste inventé ?
    Je crois que j'aime me souvenir des rires, des cascades de convulsions et d'esclaffades joyeuses. Je suis ainsi, naturellement heureux.Il faut bien leurrer, vous m'direz.

    Le pire ?
    La suspicion, et ceux qui sombrent ne m'ayant pas écouté... ou trop bien. Qui sait.
    Je n'aime pas les larmes. Je n'aime pas ce sentiment d'être une erreur, une abbération existante.
    Le pire déchire, piquotte, le pire saigne, durcit mon coeur.
    Le pire, comme le meilleur, n'est plus qu'un pannel de sensation sur lequel je ne mettrai ni image, ni couleur.

    Non que je les ai oublié.., ils sont trop liés pour. Et l'Eionir dans son grand sadisme, aime à voir, ses pauvres petits papillons, trembler de quelques poussières... Qui troueront leurs dernières ailes d'humanité.
    Mais j'ai encore de la plume à revendre.
    On dit que c'est le meilleur oreiller.

    - Quelque chose que vous voudriez vraiment oublier? Et vraiment vous rappeler ?

    J'aimerai... Ne me souvenir que du meilleur.
    Mais c'est impossible.Un peu comme l'amertume d'un fruit, après nous avoir flatté le palais d'un bon sucré.


    - A votre avis, comment se souviendra-t-on de vous ? C'est ainsi que vous l'auriez voulu?

    Comme d'un mythe ! D'une légende ! Et pour certains, je le suis !
    Je suis... le Magicien à l'aîle unique, le pactisan du dragon ! Le prince des vents... le prince déchu...


    -Par Morphée, il faut que j' y aille, j' ai été très heureux de faire à nouveau votre rencontre ! Si je n' étais pas en Eionir, je croirais perdre la tête !
    A propos, avez-vous d' autres choses à me révéler ?



Vous voulez entendre les rumeurs qui courruent à mon sujet ?!
Elles sont vraiment amusantes, écoutez :

Courant d'air et autres rumeurs:

"Benjamin d'une famille royale de dix garçons et une fille, est l'ultime prince à avoir été délivré d'un sinistre sortilège.
Sauvé? Oui et non.
Et même, après les tourments qu'Elisa, sa jeune soeur , avait vécu pour tous, il n'en demeurait pas moins amputé d'un bras, une aîle blanche majestueuse se déployait à sa place.

Il s'était tout d'abord réjouit de cette fin heureuse digne d'un conte de fée...
Sa si délicate soeur épousait un riche et puissant roi, d'une bonté sans égales, et ses frères avaient tous retrouvés leur forme respective. Tous, sauf lui.

Il faut toujours un sacrifié aux grandes histoires, le martyre qui rendra la victoire que plus rougeoyante, éblouissante du sang versé. Plus il est pur et plus sera suprême, la réjouissance d'une victoire.
Mais le demi-ailé n'avait pas âme à simuler le bon samaritain prêt à subir son sort humblement, non...
Il était le plus chétif et le plus déterminé.
Le plus androgyne et en même temps, le plus sûr de lui.
Qui irait conter qu'une mauvaise marâtre s'était acharnée sur son enfance? Qui narrerait les exploits discrets de ses dix frères et des siens?
Puisqu'après tout, il n'y avait ici, plus d'yeux que pour le bonheur fracassant de sa soeur, sa jouissance heureuse, et ce petit air triste qu'elle prenait, le découvrant, son aîle proéminente...
Le prince était la tâche qui recouvrait leur bonheur récent, d'un nuage gênant...
Alors, ne souhaitant pas être d'avantage le boulet de ses pairs, il partît.


Ce jeune homme; aux cheveux d'un blanc mordoré, au regard changeant, portant en lui, le tumulte des océans, cet être fragile à la peau diaphane, semblait tel un ange que l'on jurerait, déchu du ciel; s'était échoué en ce monde -encore sans nom- aidé du vent, son allié insolite, son confident, l'amant de ses lourdes plumes, le cavalier de ses étreintes aériennes...
Ainsi, il parvint en ce monde étrange et bigarré."


Ou peut-être, est-ce faux.
La grand-mère qui le découvrit (encore une fichue vielle!); enroulé dans son aîle, endormi après l'éreintant voyage qu'il semblait avoir accompli; le jure par tous les dieux!
Cet être-là, descendait des cieux! Et s'il n'était pas divin, au moins, se devait-il prince, fils déchus, ayant perdu leurs aîles en aidant les habitants de ses terres sur lesquelles ils veillaient!
Du moins, est-ce le côté enjolivé du Mythe.
Car bien de ces rois errants, ces déchues majestés, aux auras décuplées et ambitions dévorantes, devinrent de cruels tyrans.

Et ce prince, après tout, avait tout aussi bien pu s'échouer par les voies maritimes.
Son unique aîle était probablement fausse, et sa main devait sûrement se jouer des spectateurs ébahis, sous son épaisse couverture de plume, qu'elle agitait en pleine représentation.
C'est en tout cas, ce que pensent les esprits les plus clairvoyants et sages de ces Terres.
Car après tout, qui aurait pu croire en cette légende à tir d'aile?

Et son enfance? Était-elle réelle?
Ou seulement fruit de divagation d'une pauvre femme friande d'illusions lumineuses dont la réalité la prive si souvent?
Et si, cette créature, n'était qu'une aberration, une invention de savants alchimistes qui ratèrent leur expérience en donnant vie à ce prototype défectueux?

Les rumeurs volent bien haut à son sujet, et toutes les folies s'élèvent autour de lui.
Dans son sillage, la confusion des sens, s'emmêle à celle des mémoires, au point qu'on ne puit plus juger de ce qu'il est en réalité.

Une seule certitude:

L'ange d'une aîle, le couronné de feuilles mortuaires, prince déchu de quelques légendes, est, le promis des vents.


Mais, après tout,

Existe-il vraiment?
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